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conception d'un opéra à Séoul, Corée du Sud
conception d'un opéra à Séoul, Corée du Sud
conception d'un opéra à Séoul, Corée du Sud

conception d'un opéra à Séoul, Corée du Sud

Concours international d'architecture pour la réalisation de l'Opéra de Séoul, Corée du Sud.
Pour Séoul, mégalopole parmi les plus grandes du monde et que pourtant peu connaissent, les architectes ont senti plus que jamais la nécessité de construire une œuvre architecturale exceptionnelle.
Parce que contrairement à Paris et sa Tour Eiffel, Sidney et son Opéra, Washington et son Capitol, Kuala Lumpur et les Petronas Towers, et d’autres encore, cette capitale n’a pas encore trouvé son symbole architectural identifié par le monde entier.
Ce site exceptionnel d’une ile restée vierge au milieu du fleuve traversant la ville, et ce programme de grande qualité, en offrait l’opportunité.
Au milieu du capharnaüm de la grande mégapole, sur ce bout de terre soustrait à la cacophonie de l’agitation urbaine, les concepteurs ont eu la vision d’une architecture puissante, mystérieuse, universelle : un geste absolu tournant le dos à l’illusoire et le frivole, cherchant une pureté idéale.
Une forme si simple comme une sorte de miracle : une sphère juste posée sur l’île, respectueuse du site naturel, revêtue d’une peau en acier Corten, immense et brune, ancrée là depuis toujours, défiant le temps.
On la contemple avant d’oser y pénétrer par deux failles entrouvrant l’édifice.
Deux rues intérieures qui desservent les différents programmes de l’équipement.
Le jour, elles s’ouvrent vers le ciel, l’air, le soleil ou la pluie, comme pour régénérer le trésor conservé.
La nuit, elles laissent jaillir le trop plein d’énergie contenue en son sein, le magma rayonnant de cet univers ou tous les arts musicaux se rencontrent s’entrechoquent, se succèdent.
Cette sphère dressée au bord de l’eau, proue de la cité, symbole d’un univers, d’un souffle créatif, sans commencement ni fin, offre une dimension symbolique immense ; symbole de l’univers, du souffle et de la divinité, elle renvoie à l’infini grand ou l’infiniment petit, nous rappelle que l’un découle de l’autre.
Quelle plus belle forme métaphysique que cette sphère pour symboliser un univers artistique ?
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